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Une envie de partage?

Alimentation et mieux être, un lien?

Nos choix alimentaires influenceraient-ils la façon dont nous nous sentons? Nos habitudes en la matière auraient-elles des choses à nous apprendre sur qui nous sommes? Manger ne serait donc pas un acte si innocent? 

L’alimentation m’a toujours passionnée : goûter, créer, sentir, savourer, susciter la convivialité, être prétexte à la rencontre. Elle est aussi vecteur de changement intérieur et son absence, par l’expérimentation du jeûne, est également une magnifique expérience sur tous les plans : physique, mental, émotionnel et spirituel. Sans parler de la relation douloureuse que certain(e)s d’entre nous entretiennent avec elle. Je pourrais disserter des heures sur ce sujet. J’ai donné cours de cuisine durant plusieurs années, mais l’enseignement qui m’a le plus enthousiasmé, c’est celui qui tourne autour de l’Alimentation vivante. J’ai donc à coeur de vous partager mon expérience à ce sujet aujourd’hui.

Dans un premier temps, je te précise ce concept d’Alimentation vivante et son intérêt. Ensuite, je te partagerai  la façon dont elle peut être incorporée facilement à ton quotidien et te propose également en lien une de mes recettes préférées ainsi que l’ebook concocté avec beaucoup de joie, à la vente celui-ci, regroupant 60 recettes issues de mes ateliers.

Le crudivorisme est un courant alimentaire très présent aux Etats-Unis et au Canada notamment et ce depuis les années 80 avec la fondation de l’Institut Hippocrate par Ann Wigmore et Viktoras Kulvinskas, aujourd’hui géré par Brian Clément. Ce mouvement s’introduit doucement en Europe et la littérature, essentiellement anglophone, commence à y être plus présente en français. L’alimentation vivante est un mode de vie hérité des Esséniens. En voici ses caractéristiques essentielles :

  • utiliser des aliments crus;

  • de préférence biologiques, de saison et locaux;

  • qui n’ont subi aucune transformation exception faite de la germination et de la fermentation;

  • qui ne sont donc pas cuits au-dessus de 42° (déshydratation);

  • essentiellement végétarien voire végétalien;

ce qui permet de préserver les qualités nutritives et gustatives des aliments et de gagner en santé, énergie, équilibre émotionnel et clarté d’esprit.

En soi, l’Alimentation vivante à 100% n’a, pour moi, pas grand intérêt et me paraît pleinement utopique (climat, convivialité,…). Quand je suis dans une phase d’attention  plus accrue à ma vitalité, je mêle le cru à 25% de cuisson dite hypotoxique comme la cuisson vapeur (pas de production de molécules toxiques sous 100-110°C) et très très occasionnellement une protéine animale.

De façon très générale, j’ai remarqué qu’on arrive à ce type de cuisine  soit parce qu’on vit un problème de santé plus ou moins grave (intolérance au gluten, au lactose, maladie coeliaque, cancers, maladies neuro-dégénératives, fibromyalgie,…) soit parce qu’on cultive le développement personnel et, qu’à un moment de notre parcours, on en vient très souvent à s’interroger sur le carburant que nous offrons à notre corps : comment élever notre taux vibratoire, quelle est ma façon de consommer et quelles sont les conséquences sur la Planète, mon corps, mes émotions, mes sensations,…?

De mon côté, c’est cette deuxième voie qui m’y mena il y a 8 ans. J’ai énormément fureté sur la Toile et mon compagnon de l’époque, outre enrichi de diverses formations, avait éprouvé sur son corps les bienfaits de cette autre façon de s’alimenter, avec des résultats indéniables en termes de santé, de paix intérieure et de clarté d’esprit, de la beauté de sa peau et du rajeunissement général…

Ma philosophie concernant la façon d’introduire ce style de vie dans celui qui préexiste est à double voie. D’abord, au lieu de focaliser sur ce que je « dois » retirer de mon alimentation, je mets mon focus sur ce que je peux y ajouter de vivant, de sain, d’énergisant pour mon corps et mon esprit. Souvent, quand on souhaite faire attention à sa santé, son poids, changer sa façon de s’alimenter pour x raisons, on se focalise sur ce qu’on va s’interdire (ça j’enlève, ça aussi,…). On en arrive à diaboliser les aliments, à se mettre sous pression, on lutte, on entre en guerre et on finit la plupart du temps par tout laisser tomber…

En lieu et place de s’interdire, je t’invite à expérimenter. Le corps humain est notre point commun. Avec des règles qui fonctionnent dans l’absolu (une base scientifique non discutable quoi qu’évolutive) et, parallèlement nous sommes des individualités qui ont chacune leur histoire (âge, environnement, émotions, santé, alimentation,…) et donc avec un terrain qui n’est pas identique. L’idée est donc de te rapprocher de ton corps, de lui redonner la parole: l’écouter ainsi que les nombreux signaux qu’il nous envoie constamment. Je t’invite à tester, ressentir, observer les effets des aliments sur ton corps; compose tes repas selon TON ressenti et pas selon ce que disent les spécialistes, les médias, les ouï-dire, ce qu’on a toujours fait,… Ré-approprie-toi ton temple sacré et fais-lui confiance! Il saura te montrer le chemin…

Ce que je peux juste partager, dans mon expérience personnelle, c’est qu’à chaque fois que j’ai pu m’offrir des périodes, même très courtes, durant lesquelles je mangeais vivant, c’est toute ma vie qui changeait en et autour de moi : j’ai la sensation de toucher à ma pleine puissance, mon énergie est décuplée et mon corps se transforme… Je ne suis pas toujours prête à accueillir tant de bien être… mais j’y travaille… Aaaaah, ces croyances limitantes chéries 😉

Au grand plaisir de te lire!

A très vite ♥ !

Delphine

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