Une envie de partage?

Quel regard vais-je porter sur la Vie aujourd’hui?

Il y a quelques mois, quand j’ai commencé à créer un programme de 21 jours pour ensoleiller notre vie, j’ai d’abord effectué un brain storming. Armée de mon plus habile feutre mauve, j’ai joyeusement habillé deux grandes pages de jolis mots et concepts, pensées et intuitions qui jaillissaient de mes petits neurones frétillants (si, si). Je me retrouvai aussitôt avec une foule d’outils performants permettant d’intégrer plus de joie, de bien être et de sourires à notre vie. Que ce soit via diverses disciplines : Yoga, Tai Chi, Arts martiaux, Shiatsu, méditation ou par le biais de plantes, d’huiles essentielles, de musique ou de techniques bien huilées, nous avons à notre disposition un panel impressionnant de moyens qui nous permettent d’avancer sur notre chemin de Vie avec sérénité…

Sauf que…

Une fois la myriade de faiseurs de bonheur déposée habilement sur le papier, prestement ma belle Yvonne tambourina aux portes de mon intuition. Yvonne, c’est la petite voix qu’utilise mon âme pour me transmettre des messages importants ( c’est là que vous vous dites que mes neurones ne sont peut-être plus si frétillants que cela… N’ayez crainte, j’assume ma part de folie douce). Yvonne donc, me rappela avec douceur deux concepts que j’ai à coeur de vous partager à mon tour. Nous effeuillerons le premier aujourd’hui et le deuxième dévoilera ses atours dès demain.

L’idée centrale de ce premier concept est la suivante : les ressources et pratiques de croissance personnelle peuvent être des compagnons très appréciables sur le sentier de l’existence. Il n’en reste pas moins fondamental d’intégrer et de garder à l’esprit que ce ne sont pas des conditions extérieures que devraient dépendre le sentiment de joie qui me traverse mais bien du choix conscient que JE pose en choisissant les lunettes avec lesquelles je vais aborder le monde. C’est la manière dont j’accueille les événements dans ma vie qui colore ceux-ci…

Suis-moi…!

Si je décide de faire dépendre mon bonheur de l’extérieur : ce que Pierre me dit ou ne me dit pas, ce que Marie fait ou ne fait pas, la couleur du ciel, le ton d’une voix, le chiffre gonflé sur mon compte en banque, l’attitude de Pol ou de Jacques,… je me condamne à me sentir en perpétuelle insatisfaction, à vivre l’attente insatiable et, plus souffrant encore, je dépose dans les mains d’autrui la responsabilité de mon bien-être. Agir de la sorte c’est voir le Monde de façon binaire : c’est noir ou blanc, bien ou mal, agréable ou désagréable… et avoir l’illusion que le sentiment qui m’habite est créé par les événements qui viennent à ma rencontre. Suivre ce chemin, c’est, à coups sûrs, prendre un aller direct sans retour pour les enfers…

Afin d’éclaircir mon propos, je vous propose de l’illustrer avec deux expériences personnelles, comme j’en ferai une habitude tout au long de notre périple de 21 jours. Je vous invite à ne pas me croire sur parole mais bien à expérimenter ce qui vous semblera tinter juste à vos oreilles délicates.

« Tout ce à quoi vous portez attention grandit.

Tout ce à quoi vous ôtez votre attention pâlit,

se désintègre et disparaît. »

– Deepak Chopra

Mon premier exemple est tout récent. Dans l’optique de me faciliter la vie, j’ai récemment troqué mon outil emailing en anglais (plateforme me permettant d’envoyer newsletters etc.) contre une séduisante version francophone. La cohabitation se passait à merveille jusqu’à ce que, brutalement, cette inconsciente décida de bloquer mon compte, sous un motif fallacieux, me réclamant finances contre la récupération de mon trésor inestimable à deux jours du lancement de ce présent programme : la liste de vos doux prénoms et leurs précieuses adresses!

J’aurais pu choisir de me laisser emporter par une colère sans nom, pester, vociférer, balancer mon ordinateur par delà la rambarde de la terrasse ou sombrer dans un désespoir sans nom, balbutiant que la vie était contre moi, que je n’avais pas de chance et que, de toutes façons je devais être maudite sur 20 générations… En lieu et place de ce scénario shakespearien, j’ai décidé d’envisager ce cataclysme comme une opportunité de dénicher une alternative idéale à cet outil peu fiable… J’ai ensuite transféré manuellement chacune des 580 adresses rutilantes de vos précieuses boîtes à l’Être en prenant enfin le temps d’écouter une conférence qui me tenait à coeur depuis longtemps… et me suis aperçue, découvrant les tutoriels de cet outil sauveur, que non seulement il était facile à manier mais, qu’en plus, il était moins cher et plus polyvalent… Résultat? Une Delphine sereine, nourrie par la conférence savourée et parée à lancer sa campagne ensoleillée avec plus de facilités…

Autre exemple, autre contexte. Lors des attentats qui touchent l’Europe, au-delà de l’accueil de ma profonde et intense tristesse, j’ai pu goûter la joie qu’à travers ces événements tragiques puissent s’élever la solidarité, le recueillement, l’empathie, l’auto-questionnement, la prière… J’aurais pu choisir de m’abreuver des images de peurs, de désolation et de violence trottinant sur l’écran de télévision (disparu de mon univers depuis longtemps)… J’aurais pu relayer les propos racistes ou les pamphlets politiques et les théories conspirationnistes… Cependant, j’ai choisi, non pas de nier ni minimiser la dureté des événements, mais d’en sortir le meilleur : me demander en quoi  je pouvais être utile et agir, chercher en moi les parcelles de violence et en désamorcer la source, me recueillir, me centrer, faire en sorte que mes pensées, mes paroles et mes actes soient plus encore en adéquation avec mon Coeur… J’ai ainsi pu créer la paix en moi et poursuivre mon chemin plus forte, ancrée et déterminée à semer l’Amour au quotidien…

Lorsque des circonstances douloureuses ou contrariantes se profilent dans notre vie,  beaucoup de mouvements, du bruit, des émotions, des pensées ont tendance à naître en et autour de nous. Puissions-nous apprendre à demeurer dans le silence, à accueillir puis à permettre à l’agitation de s’estomper au lieu de nous laisser submerger par la vague de l’inconscience qui emporte notre paix sur son passage….

Puis, demandons-nous :

*quelles sont les pensées  que je choisis d’entretenir à ce sujet?
*quelle est l’attitude, la façon d’appréhender les choses, qui me sera la plus bénéfique?

Pour être vraiment complète, je devrais évoquer le fait que la vision de notre réalité est altérée également par les croyances que nous avons élaborées au fil du temps. Les peurs, craintes, doutes et blessures contribuent à nous renvoyer une vision biaisée de la réalité. L’article devrait s’étendre alors encore sur quelques pages… Mais, je vous invite à devenir de plus en plus conscients des quelques minutes qui surviennent après un événement et d’écouter les petites voix qui se mettent à caqueter dans votre tête. Elles sont une source d’indices précieux sur ce que vous pourriez travailler…

Au grand plaisir de lire ton partages ci-dessous et surtout… surtout… de te retrouver bien vite!

Belle et douce journée!

Delphine